… A quoi bon cette fuite en avant, j’ai construit un mur autour de moi, difficile de me cerner, difficile de savoir ce que je pense vraiment, ce que je ressens, qui je suis en fait. A m’en perdre moi-même. A oublier mes rêves d’enfants, à ce qui a fait de moi. Sans le savoir j’ai fait le vide de mes amis, de mes amours….
… Un ermite au milieu de la foule, un cœur solitaire desséché de n’avoir pas su aimé et qui n’a pas su être aimé, dans cette effervescence qu’est la capitale. Trop de fois j’ai cru en l’amour, tant de fois déçu. J’ai cru avoir aimé, mais ce n’était pas finalement « j’Aime »…
… Ce sentiment qu’est l’amour, basé sur le respect de l’autre, de compréhension et d’acceptation de l’autre, même ses défauts sans jamais vouloir les améliorer, d’être là quand tout va mal, de se taire quand ce n’est le moment ou d’être là quand ca va mal, quand la raison de vivre est l’autre, sans jamais se sacrifier, de se comprendre d’un regard, d’avoir un regard commun sur le monde, d’être tout simplement heureux quand on est avec elle, être sincère et honnête en vers l’autre, en vers soi même, en vers ses sentiments. La liste serait trop longue pour décrire l’amour. Ce si beau sentiment qui m’est redevenu inconnue. J’aimerais enfin revivre mon passé, pouvoir corriger mes erreurs et retrouvé l’amour perdu, cet autre qui a fait de moi un être abscond, plein de colère d’orgueil et dont l’amour initial est devenu un sentiment refoulé de tristesse et de mal être ..."
il n'yavait ni de nom ni de numéro sur le carnet